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Viré de Fenerbahçe, Mourinho passe la barre des 100 millions d'euros d'indemnités de licenciement

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Mis à la porte par Fenerbahçe, José Mourinho a quitté la Turquie avec environ 15 millions d'euros d'indemnités de licenciement. Un jackpot de plus dans une carrière faite d'échecs particulièrement rémunérateurs depuis de nombreuses années, grâce à une méthode de négociation de contrats parfaitement rodée.

Un pactole de plus dans la poche de José Mourinho. Après Chelsea (à deux reprises), le Real Madrid, Manchester United, Tottenham et l'AS Roma, le "Special One" vient d'enchaîner un nouveau licenciement particulièrement rémunérateur, le septième, à Fenerbahçe.

Viré après l’élimination du club turc en barrages de la Ligue des champions face à Benfica (0-0, 1-0), le Portugais de 62 ans n'est pas reparti des rives du Bosphore les mains vides. Loin de là. Selon Marca, il a touché une indemnité de départ d'environ 15 millions d’euros, après seulement une année de travail - et un an de contrat restant.

108,1 millions d'euros au total

Une somme non négligeable, qui permet également à Mourinho de franchir un sacré palier: celui des 100 millions d'euros d'indemnités de licenciements en carrière, une première pour un entraîneur. 108,1 millions, a même comptabilisé le média lusitanien Record.

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Dans le détail, par ordre décroissant: 22 millions à Manchester United (2018), 20,9 milllions puis 9,6 millions à Chelsea (2007 et 2015), 19,7 millions au Real (2013), 17,4 millions à Tottenham (2021), 15 millions à Fenerbahçe (2025) et 3,5 millions à la Roma (2024). Particulièrement rodé en négociations contractuelles, ce dernier a fait des clauses de licenciement un art à part entière au moment de signer ses contrats.

Toujours convoité grâce à une carrière longtemps glorieuse - il compte 26 trophées majeurs dans sa vitrine personnelle, dont deux C1 (2004 avec Porto et 2010 avec l’Inter Milan) -, le "Mou" n'a pourtant plus rien gagné depuis la Ligue Conférence, en 2022 avec la Roma. Mais sa capacité à monétiser ses échecs devrait bientôt lui permettre d'être renommé le "Bankable One".

Romain Daveau Journaliste RMC Sport